Historiquement, la notion de diversité biologique forgée par les scientifiques fut d’abord synonyme de diversité des espèces. Elle trouve une portée plus large avec la préparation du « Sommet de la Terre », en 1992, à Rio de Janeiro. Le contexte politique, économique et social – par la mobilisation qu’a entraîné ce sommet mondial – est tel que le concept de biodiversité se mue rapidement en un problème d’environnement global.
Ainsi, de la vision de « quelques » espèces localement menacées, on est passé à l’idée d’une crise écologique planétaire, laquelle peut générer une possible disparition massive d’espèces. C’est ainsi que l’on prépare, dans l’urgence, une Convention internationale sur la Diversité Biologique (CBD), qui sera finalement signée par 157 pays à la fin de la Conférence.
C’est donc au cours de cette décennie que le terme a pris une portée nouvelle et s’est trouvé, outre sa dimension écologique, élargi à d’autres enjeux.
Aujourd'hui près de 30 ans plus tard, la question posée est "Comment atterir ?"