Ascendances thermiques
Ce sont des courants d’air chaud, dirigés de bas en haut. Une colonne d’air chaud s’élève aux endroits où le sol est soumis à un intense rayonnement solaire, sous forme d’un gros « champignon » tournoyant invisible. Son sommet s’épanouit en une gigantesque bulle qui se détache sous l’effet de l’irruption de masses d’air froid et poursuit son ascension.
Les mouvements de l’air délimitent à l’intérieur de cette bulle un anneau d’air chaud tournoyant, traversé en son centre par un courant montant d’air froid.
Les pilotes de planeur et autres pratiquant d’ailes delta appellent ces courants d’air chaud « pompes » ou « ascenseurs » dans leur jargon. Les grands planeurs (et les plus petits) savent parfaitement trouver ces courants ascendants et … prendre « l'ascenseur ». Ils évoluent alors en décrivant des cercles au diamètre plus ou moins large, en fonction de l’importance de la pompe. Les plus grandes et les plus puissantes de ces pompes attirent parfois plusieurs dizaines d’oiseaux dans les régions où les espèces concernées sont bien représentées ; c’est le cas dans le sud de la France ou en Espagne, à proximité des colonies de vautours.
Ascendances dynamiques
Appelées également ascendances orographiques, elles nécessitent la présence du vent et sont plus fréquentes en hiver. Lorsque le vent rencontre un relief, il le contourne en passant par le haut : l'air monte devant la falaise face au vent en dépassant largement sa crête. Elles sont d'autant plus fortes que l'obstacle est important et que le vent est fort.