Les zones humides sont des milieux inondés par des eaux stagnantes et peu profondes de façon permanente ou temporaire (pour la définition exacte).
Marais, fagnes, tourbières, marécages et autres terres humiques possèdent une végétation dite « hydrophile » (étymologiquement, qui aime l’eau) : le nénuphar à feuilles panachées, la laîche blanchâtre, la prêle des champs et l’épinette sont celles qu’on rencontre le plus souvent. Mais la flore des marais donne également à voir de magnifiques cyprès, aux étonnants pneumatophores (racines aériennes), des mélèzes et d’autres résineux qui raffolent de l’humidité ambiante.
Qu’on est heureux de se promener par ici, dans ces véritables réservoirs de diversité biologique ! En France, environ 50% des oiseaux dépendent des zones humides, alors que poissons, insectes, amphibiens et reptiles foisonnent de toutes parts ! Pourquoi ? Simplement parce que ces milieux ont à la fois une fonction d’alimentation (qui découle de la richesse et de la forte concentration en matière organique et éléments nutritifs dont regorgent ses sols) et de refuge, ce qui favorise la reproduction des espèces qu’ils accueillent.
Quelques animaux à fourrure, comme le renard, le castor, le raton laveur, le blaireau, la loutre, ou des cerfs viendront aussi peut-être vous surprendre…