Une vue perçante :
Le vautour possède une acuité visuelle exceptionnelle. Comme tous les oiseaux, ils possèdent deux fovéas (zone de la rétine où la vision est la plus nette, par comparaison l’homme n’en possède qu’un) Ainsi à une hauteur de plus de 3 500 mètres ils seraient capables de repérer un objet d’une trentaine de centimètres. La vision du vautour est donc bien adapté à la recherche de sa nourriture en haut vol en observant le sol et lui permet aussi de rester en contact lorsqu’il vole avec ses congénères. De même, grâce à la capacité de leur rétine à percevoir la lumière polarisée, ils peuvent sans problèmes s’orienter lorsque le soleil est caché par les nuages.
L’ouie :
Même si, comme pour la plupart des oiseaux, les vautours possèdent une excellent ouie, celle-ci ne leur ai guère utile pour détecter des proies qui sont mortes. Par ailleurs il semble que les vautours communiquent entre eux plus d’une manière visuelle que sonore. Néanmoins, l’ouie leur est utile pour rester à l’écoute de leur environnement, d’événements inhabituels ou de dangers potentiels.
L’odorat :
Comme chez les plupart des oiseaux l’odorat des vautours est peu développé, voir inéxistant, exception faite pour des vautours du Nouveau monde du genre Cathartes et en particulier Cathartes melambrotus, le Grand Urubu : ce dernier possède en effet un organe olfactif très développé. Les Cathartes recherchant leurs proies au-dessus de grandes étendues boisées, cette capacité leur permet ainsi de découvrir un cadavre à l’odeur, faute de pouvoir les repérer à la vue à cause du couvert forestier dense.
Le toucher :
On ne peut pas dire que les vautours sont dotés d’un sens du toucher. Tout au plus un récepteur sensoriel cutané est associé à la base de leurs rémiges. Ce récepteur leur permet de ressentir le moindre déplacement d’air ou les variations d’atmosphériques et ainsi d’ajuster leur trajectoire en vol.
Le goût :
On ne sait pas beaucoup de choses sur ce sens chez les oiseaux et encore moins chez les vautours. Sauf le fait que leurs papilles gustatives, en faible nombre, ne se trouvent pas sur l'extrémité de la langue, mais sur le fond de langue et dans la gorge.