De taille variable, les mers peuvent être ouvertes ou fermées (mer Caspienne), c’est-à-dire en contact ou non avec des océans. Lorsqu’elle se trouve entourée par des terres, sans contact avec les eaux océaniques, on la qualifie d’intracontinentale ou intercontinentale si elle borde plusieurs continents. Une mer méditerranéenne, s’ouvre très légèrement sur un océan. Les échanges d’eau se trouvent limités.
Ces termes s’opposent aux mers bordières qui s’ouvrent largement sur l’océan (la mer Celtique est une mer bordière de l’océan Atlantique). Une mer épicontinentale (Manche) signifie qu’elle recouvre un plateau continental (prolongement du continent sous la surface de la terre).
La salinité des mers a tendance à être légèrement supérieure à celle des océans. Lorsque la concentration en sel dépasse un certain point (saturation), des dépôts vont alors se faire au fond de la mer. Ce phénomène est d’autant plus important lorsqu’il n’y a pas d’écoulement possible vers les océans. C’est le cas de la célèbre Mer Morte, « lac » où la salinité est d’environ 25% alors que la moyenne des autres mers oscille entre 4 à 6%. Cette concentration en sel procure à la Mer Morte une telle densité que l’on peut y flotter sans aucun problème.
Oscillations verticales ou courants horizontaux, la mer est en perpétuel mouvement. De nombreux facteurs sont à l’origine de ce phénomène : le vent provoquant la houle, l’attraction de la lune et du soleil ayant pour conséquence les marées, les différences de densité (salinité ou température) créant des courants…
La faune et la flore composant les mers sont diverses et variées. Quant aux micro-organismes, on distingue deux types : le pélagos et le benthos. Le premier est un ensemble d’organismes occupant la colonne d’eau, alors que le deuxième se trouve dans les fonds marins.