Des eaux parfois vives…
Pénétrons maintenant dans le domaine des rivières et des fleuves qui sillonnent nos régions…
Jaillissant de la roche ou du sous-sol, naissant de la fonte des glaces ou des lacs, ces nombreux cours d’eau se croisent, se rejoignent et parcourent parfois des milliers de kilomètres avant de se jeter dans les océans.
La température y est souvent plus froide à la source qu’à l’embouchure, mais aussi plus claire, plus oxygénée et plus riche en poissons et organismes autotrophes. En s’éloignant de la source, la largeur du cours d’eau s’accroît, en même temps que la diversité du nombre d’espèces qu’il abrite.
A l’embouchure, l’eau se trouble de tous les sédiments qu’elle a ramassés et accumulés depuis son départ, réduisant ainsi la pénétration de la lumière au travers de ses molécules et, du même coup, le nombre de ses espèces floristiques.
Cependant, quelques poissons, comme la carpe et le poisson-chat, fréquentent ce milieu en abondance car ils y trouvent une grande partie de leur nourriture et ne font pas les difficiles en ce qui concerne l’oxygène.