Statut - Web-Série de "Chroniques des Vivants" en préparation.
Météo 12,7°C au levé - humidité 57% - Ciel grand bleu - Vent souflle très léger - (est - 8 km/h annoncé pour le début de la journée).
Points clés
- Observation de la Faune: Le narrateur décrit une variété d'animaux observés, dont des hérons, des canards et un Lynx pardelle, en soulignant les paysages et la beauté de la nature environnante.
- Utilisation d'Équipements Spécialisés: Il utilise une monoculaire thermique pour localiser le Lynx, ce qui montre certains intérêts de la technologie dans l'observation de la faune.
- Courts instants à immortaliser: La rencontre avec le Lynx est décrite comme intense mais courte, illustrant la nature imprévisible de l'observation animale.
- Nage du Lynx: Le fait que le Lynx nage à travers le Río défie les attentes et perceptions traditionnelles sur les compétences des félins en matière d'eau.
- Respect de l'Habitat: Le narrateur met l'accent sur le respect de l'espace naturel des animaux, évitant de s'approcher trop près pour ne pas perturber leur comportement.
Mise en récit de la journée
Une fois encore, la journée s'ouvre sous de très bons hospices, et la vignette de la vidéo associée ne le dément pas ! Mais je vais y revenir d'ici peu, après avoir un peu détaillé les quelques images notamment paysagères (la vue est vraiment magnifique…) et animalières de ce début de matinée : Hérons cendrés, Canards Colvert qui traversent à la queue-leu-leu et 2 Grêbes huppés viennent ainsi se succéder à l'image. C'est ensuite au tour d'un petit groupe de Perdrix rouges et enfin, le moment guêté et tant attendu, la découverte, d'abord un peu lointaine et fugace, de l'un des représentants et vedette emblématique des lieux : le Lynx pardelle évidemment !
A 10h03 précisément, j'apercois au loin, situé plein nord au niveau du dernier méandre du Rio – ce qui place donc l'observation à un tout petit peu plus de 500 mètres – une minuscule tâche blanche en déplacement ; je ne suis pas équipé d'un œil de Lynx, mais d'un outil très utile pour ce qui m'occupe, puisqu'il s'agit d'un monoculaire thermique…
Je valide immédiatement ma première impression, car ce "gadget" bien efficace est monté sur mon pied vidéo en parallèle de mon boitier photo, ce qui me permet de cadrer directement dans le viseur le sujet potentiellement repéré. Et là, la bonne sensation se confirme avec la chouette satisfaction de visualiser à l'image une silhouette caractéristique d'un Lynx en maraude.
Le temps d'alerter les espagnols présents à quelques dizaines de mètres de moi et je perd l'animal qui n'a pas vraiment attendu que je le mette à l'image avant de disparaitre dans la végétation qui peuple les rives. Juste le temps de 10 secondes de prises de vue et bye bye le félin furtif… Ce fut certe intense, comme à chaque fois, mais sacrément bref comme sensation. C'est pourtant la règle du jeu de toute prise animalière ; ce sont eux qui décident et/ou la chance qui distribue les cartes !
L'avantage, en prévenant les observateurs présents, c'est qu'instantanément, plusieurs paires d'yeux sont disponibles pour faire le focus sur la zone (même si, ne parlant pas Espagnol, c'est un peu compliqué pour moi de la situer avec précision). Toujours est-il que l'attente n'est pas très longue, puisqu'à 10h09, je trouve de nouveau, toujours grâce à la thermique, la même silhouette en déplacements. Elle se trouve sur les hauteur d'un mini-relief et non plus au bords de la rive du Rio. Etonnament, celle-ci revient sur ses pas après avoir fait une petite boucle de bas en haut et redescend rapidement en direction du cours d'eau.
10h11 - La surprise est de taille, du moins pour nos esprits formatés, qu'on le veille ou non, par des tas de représentations bien souvent toutes plus erronées les unes que les autres. Notre ami le Lynx est en train de traverser le Rio à la nage. Etonnant direz-vous, comme je n'ai pas pu m'empêcher de le penser. Mais au final, qu'y aurait-il de si impossible, qu'un félin sache nager, à la condition que l'on se retire de l'esprit le stéréotype bien en vogue du chat domestique qui déteste l'eau. Celle-ci – au contraire, et je dis elle car il s'avère que c'est une femelle – est une adepte de la natation si l'on en croit la prestance avec laquelle elle rejoint l'autre rive. 1 minute 30" environs, top chrono pour rejoindre la berge opposée. Ce qui n'est certe pas un record Olympique, mais n'est tout de même pas si mal !
10h12 - Après avoir rejoint la terre ferme, "Quietamente" (j'apprendrais en effet un peu plus tard son identité et le fait qu'il s'agit de la femelle occupant classiquement cette partie du territoire. Elle est "facilement" reconnaissable à son collier comportant une balise GPS), s'ébroue et commence à rentrer dans la végétation basse. Loin de disparaitre définitivement, nous avons le grand bonheur de la suivre 27 minutes durant et de la voir s'approcher de notre zone d'observation qui surplombe le Rio, jusqu'à venir en contrebas de nous à moins d'une centaine de mètres de distance. Pas de risque de dérangement de notre part, car depuis le mirador, l'intégrité de l'animal est préservée, dès lors que l'on respecte la consigne de ne jamais descendre vers le Rio et ainsi commettre l'imprudence de pénétrer le milieu qui représente leur espace de quiétude.
Le reste de la journée ne manque pas d'intérêt mais n'a évidemment pas la même saveur que cette chance incroyable d'avoir pu croiser le Lynx ibérique avec une telle proximité ; ce qui laisse toujours une impression forte et un bonheur immense devant la qualité de tels moments vécus.
Hérons cendrés, toujours bien actifs et plein d'énergie pour déloger un concurrents sur les rochers environnants ; Grand Cormorans qui arrivent en force, pour se faire une séance de pêche collective ; Emyde lépreuse qui continue inlassablement de se dorer la pillule au soleil… Et l'on peut ensuite noter que les Hérons cendrés, formidables opportunistes, cherchent toujours à profiter des moindres occasions et se rapprochent collégialement de la zone de pêche de ses omologues tout de noir vétus pour tenter de grapiller une proie au passage de la redoutable équipée. Ce qui s'avère en l'occurence plutôt payant pour l'un d'entres-eux.
Court passage d'un Milan royal, tandis que les Pies bavardes passent en groupe et vont se poser non loin pour aller grapiller quelques éléments au sol susceptibles de servir à s'alimenter. Le Pouillot véloce, pour sa part, est toujours aussi agile et vif, tandis que les Gallinules Poules-d'eau sont relativement discrètes dans la végétation qui recommence à verdir grâce aux pluies récentes. Cochevis de Tehkla et Rougequeue noir viennent compléter cet inventaire à la Prévert, et le Lapin de Garenne, doublure de celui qui joue le rôle dans "Alice au Pays des Merveilles" est toujours aussi peu discret dans son costume blanc comme neige.
Ainsi s'achève cette journée oh combien intéressante et plaisante.
Estado - Serie web de "Crónicas de los vivos" en preparación.
Clima 12.7°C al amanecer - humedad 57% - Cielo azul despejado - Viento muy flojo - (este - 8 km/h previsto para el inicio del día).
Puntos clave
- Observación de vida silvestre: El narrador describe una variedad de animales observados, incluidas garzas, patos y un lince ibérico, resaltando el paisaje y la belleza de la naturaleza circundante.
- Uso de Equipo Especializado: Utiliza un monocular térmico para localizar al Lince, lo que demuestra la importancia de la tecnología en la observación de vida silvestre.
- Breve encuentro con el lince: El encuentro con el lince se describe como intenso pero breve, lo que ilustra la naturaleza impredecible de la observación animal.
- Lince nadando: El hecho de que el lince nade a través del Río desafía las expectativas y percepciones tradicionales sobre las habilidades acuáticas de los felinos.
- Respeto al Hábitat: El narrador enfatiza el respeto al espacio natural de los animales, evitando acercarse demasiado para no perturbar su comportamiento.
Cuento del día
¡Hoy se perfila una vez más como un gran día y la miniatura del vídeo asociado no lo niega! Pero volveré sobre ello, después de haber podido tomar algunas imágenes, en particular de paisajes (la vista es realmente magnífica...) y de animales: garzas reales, algunos ánades reales cruzando en fila india y 2 somormujos lavancos aparecen así uno tras otro en la imagen. Después llega el turno de un pequeño grupo de Perdices Rojas y por último, el momento tan esperado y ansiado, el descubrimiento de uno de los representantes y estrella emblemática del lugar: ¡el Lince Ibérico por supuesto!
Exactamente a las 10:03, veo a lo lejos, situada exactamente al norte en la última curva del Río –lo que sitúa por tanto la observación a poco más de 500 metros–, una minúscula mancha blanca en movimiento; No estoy equipado con un Lynx Eye, pero sí con una herramienta muy útil para lo que hago, ya que es un monocular térmico...
Confirmo inmediatamente mi primera impresión, porque este "gadget" tan efectivo está montado en mi trípode de vídeo en paralelo al cuerpo de mi cámara, lo que me permite encuadrar el sujeto potencialmente detectado directamente en el visor. Y allí, la buena sensación se confirma con la gran satisfacción de visualizar en la imagen una silueta característica de un Lince merodeador.
Llega el momento de avisar a los españoles presentes a unas decenas de metros de mí y pierdo al animal que no esperó realmente a que lo pusiera en la imagen antes de desaparecer entre la vegetación que puebla las orillas. Apenas 10 segundos de rodaje y adiós al furtivo felino... Fue ciertamente intenso, como siempre, pero una sensación malditamente breve. Sin embargo, esta es la regla del juego para cualquier captura de animales;¡Ellos deciden y/o la suerte reparte las cartas!
La ventaja de avisar a los observadores presentes es que al instante varios pares de ojos quedan disponibles para enfocar la zona (aunque, al no hablar español, me resulta un poco complicado localizarla con precisión). La espera no es muy larga, sin embargo, ya que a las 10:09 vuelvo a encontrar, siempre gracias a la térmica, la misma silueta en movimiento. Está situado en las alturas de un minirelieve y ya no en el borde de la orilla del Río.Sorprendentemente, vuelve sobre sus pasos tras realizar un pequeño bucle de abajo a arriba y desciende rápidamente hacia el curso de agua.
10:11 a.m. - La sorpresa es mayúscula, al menos para nuestras mentes formateadas, seamos conscientes de ello o no, por montones de representaciones, a menudo cada una más errónea que la anterior. Nuestro amigo el lince está nadando a través del Río. Increíble, dirás, pero no pude evitar pensarlo. Pero al final, ¿qué podría ser tan imposible, que un felino pudiera nadar, siempre que eliminemos de nuestra mente el estereotipo de moda del gato doméstico que odia el agua?. Ésta, por el contrario, y digo ella porque resulta ser una hembra, es una gran nadadora, a juzgar por el aplomo con que llega a la otra orilla. Alrededor de 1 minuto y 30 segundos, el tiempo más rápido en llegar a la orilla opuesta. Si bien no es un récord olímpico, ¡no está tan mal!
10:12 - Tras llegar a tierra firme, "Quietamente" (descubrí un poco más tarde su identidad y que es la hembra que suele ocupar esta parte del territorio. Es "fácilmente" reconocible por su collar con radiobaliza GPS), se zafa y comienza a adentrarse en la vegetación baja. Lejos de desaparecer definitivamente, tuvimos el gran placer de seguirla durante 27 minutos y verla acercarse a nuestra zona de observación con vistas al río, hasta que se situó a cien metros de nosotros. No hay riesgo de perturbación por nuestra parte, ya que desde el mirador se preserva la integridad del animal, siempre que respetemos la instrucción de nunca descender hacia el río y cometer así la imprudencia de adentrarse en el entorno que representa su espacio de tranquilidad.
El resto del día no estuvo exento de interés pero obviamente no tuvo el mismo sabor que esta increíble suerte de haber podido toparnos con el Lince Ibérico tan cerca;lo cual deja siempre una fuerte impresión y una inmensa felicidad frente a la calidad de tales momentos vividos.
Garzas reales, siempre muy activas y llenas de energía para desalojar a un competidor en las rocas circundantes; Grandes cormoranes llegando en masa para disfrutar de una sesión de pesca colectiva; Emyde leproso que incansablemente sigue tomando el sol... Y podemos notar entonces que las garzas reales, formidables oportunistas, siempre buscan aprovechar la más mínima oportunidad y se acercan colectivamente a la zona de pesca de estos homólogos vestidos todos de negro para intentar arrebatar presas a medida que la formidable expedición pasa. Lo cual resulta bastante rentable para uno de ellos.
Un corto paso de un milano real, mientras las urracas pasan en grupos y aterrizan cerca para recoger algunos elementos del suelo que podrían utilizar como alimento. El mosquitero común, por su parte, se muestra tan ágil y vivaz como siempre, mientras que las pollas de agua se muestran relativamente discretas entre la vegetación que empieza a reverdecer gracias a las recientes lluvias. La Alondra Tehkla y el Colirrojo Tizón completan este inventario al estilo Prévert, y el Conejo Warren, el suplente de quien desempeña el papel en "Alicia en el país de las maravillas" sigue siendo tan discreto como siempre con su traje blanco como la nieve.
Así termina este día tan interesante y agradable.