Campina Sur

Campina Sur - (Estrémadure - Espagne).

Fr. -Statut - Web-Série de "Chroniques des Vivants" en préparation.

Météo 11,8°C au levé - humidité 62% - Ciel avec résidu nuageux sur l'est- Vent nul - (est-nord-est - 5-10 km/h annoncé pour le début de la journée).

​Points clés

1. Météo favorable : La journée s’annonce belle après plusieurs jours de pluie, ce qui permet d’explorer plus librement l’environnement.
2. Observation de la faune : Une grande diversité d'oiseaux et d'animaux est remarquée, y compris les Tourterelles, les Cormorans, et les Aigles ibériques.
3. Différences d'aménagement : L'auteur note la différence entre les zones naturelles peu aménagées et celles altérées par l'activité humaine.
4. Routine d'observation : L'auteur parle d'une routine d'observation, soulignant le plaisir de retrouver ces espèces familières.
5. Interaction des espèces : Les comportements observés des animaux, comme la compétition entre hérons pour des sites de pêche, montrent une dynamique écosystémique vivante.

Mise en récit de la journée

Une belle journée qui s'annonce aujourd'hui, au plan de la météo, après cette séquence de ces jours derniers pas mal arrosée de pluies depuis que je suis arrivé il y a maintenant 72 heures. Je peux alors passer un peu plus de temps en extérieur sans craindre de me faire doucher, ce qui ne serait pas très génant pour moi, mais je me dis que mon matériel, lui, n'apprécierait pas forcément.

Je quitte le point bas de la zone, en bordure du Rio pour remonter le chemin qui mène à un espace un peu surélevé et qui offre un accès à une petite zone d'observation sommairement aménagé. Et sommairement, n'est pas péjoratif, car les Espagnols ne semblent à priori pas avoir – comme en France – la folie du bétonnage et de l'aménagement des espaces dédiés à l'accueil du public. Je ne veux nullement généraliser, bien sûr, mais l'impression qui ressort, montre que la nature y reste – peut-être – un peu moins dénaturée, justement, par la marque d'une empreinte humaine excessive. Il faut préciser que cette vision peut-être un peu naïve est totalement contredite dans les espaces qui sont soumis à l'activité économique "moderne, qui eux sont très souvent anthropisés à outrance.

Arrivé non pas sur le point tout en hauteur, mais seulement à mi-pente, car j'aime à prendre mon temps pour découvrir les différents spots d'observations quand j'arrive sur un nouveau site, je peux déjà bénéficier d'un très beau panorama sur l'ensemble du site et d'une vue à presque 360°.

Mon regard peut alors se concentrer sur les habitants des lieux qui commencent à se mettre en activité : les Tourterelles Turques et les Etourneaux unicolors qui font leur toilette matinale, perchés chacun à leur hauteur de prédilection, dans le bouquet d'arbres morts sur la rive d'en face ; un petit groupe de Grands Cormoran - moins d'une diizaine - passe en vol, mais font demi-tour - peut-être génés par ma présence ; enfin, le Pic de Sharpe lui, officie comme chaque jour sur les même arbres morts de la berge opposée et qui semblent constituer pour lui, un garde-manger relativement inépuisable  (pour eux, devrais-je dire, car ils sont plusieurs - au moins deux individus).

Au niveau de l'eau, une Foulque macroule cherche également sa nourriture tandis que je lève la tête et vois passer 2 Ouettes d'Egyptes en vol au-dessus de moi. Tarier pâtre et Grand Corbeau viennent s'ajouter à la liste du jour, tout ce petit monde semblant déjà constituer une sorte de routine d'observations, car c'est pratiquement chaque jour que j'ai pu les voir et les filmer en activité. Pour les petits nouveaux, je peux ajouter à ma liste une Cisticole des joncs, son plumage étant bien mis en valeur par la belle lumière encore basse. Héron cendré et Lapins de Garenne complètent le tableau - dont un facilement observable puisqu'il s'agit d'un individu totalement blanc, donc albinos). Sur les bords de rive, en train de profiter également du retour du soleil, une Emyde lepreuse est en train de thermoréguler sur un rocher pendant que j'assite à une course poursuite entre deux Hérons cendrés qui semblent jouer à celui qui aura le dernier mot pour prendre la meilleure place de pêche. Dans le ciel, un Milan royal cercle de son vol léger, et le couple d'adulte d'Aigles ibériques est visible dans le ciel, mais à haute altitude donc correspondant plutôt à deux points dans le bleu. Un. peu plus tard, je peux repérer au loin l'un des jeunes Aigles ibériques déjà observés les jours précédents qui, cette fois, se trouve fièrement posé sur un léger surplomb rocheux, probablement en attendant les bonnes conditions de vol.

Sp. - Estado - Serie web de "Crónicas de los vivos" en preparación.

Clima 11.8°C al amanecer - humedad 62% - Cielo con residuo nublado en el este - Sin viento - (este-noreste - 5-10 km/h previsto para el inicio del día).

Puntos clave

1. Clima favorable: El día luce hermoso después de varios días de lluvia, lo que permite mayor libertad para explorar los alrededores.
2. Observación de vida silvestre: se observa una amplia variedad de aves y animales, incluidas tórtolas, cormoranes y águilas españolas.
3. Diferencias en el desarrollo: El autor señala la diferencia entre áreas naturales con poco desarrollo y aquellas alteradas por la actividad humana.
4. Rutina de observación: El autor habla de una rutina de observación, enfatizando el placer de encontrar estas especies familiares.
5. Interacción entre especies: Los comportamientos animales observados, como la competencia entre garzas por sitios de pesca, demuestran la dinámica de los ecosistemas vivos.

Cuento del día

Hoy se pronostica un hermoso día en cuanto al clima, después de la reciente racha de lluvia desde que llegué hace 72 horas. Entonces puedo pasar un poco más de tiempo al aire libre sin miedo a ducharme, lo que no sería un gran problema para mí, pero me digo que mi equipo no necesariamente lo agradecería.

Dejo el punto bajo de la zona, al borde del Río, para subir por el sendero que lleva a un espacio ligeramente elevado y que ofrece acceso a una pequeña zona de observación, acondicionada de forma tosca. Y en resumen, no es peyorativo, porque los españoles no parecen tener –como en Francia– la locura del hormigonado y el desarrollo de espacios dedicados a acoger al público. No quiero generalizar, por supuesto, pero la impresión que surge muestra que la naturaleza allí permanece –quizás– un poco menos desnaturalizada, precisamente, por la marca de una excesiva impronta humana. Cabe señalar que esta visión quizás un tanto ingenua se contradice completamente en los espacios sometidos a la actividad económica “moderna”, muy a menudo excesivamente antropizados.

Al no llegar al punto más alto, sino sólo a la mitad de la pendiente, porque me gusta tomarme mi tiempo para descubrir los diferentes puntos de observación cuando llego a un nuevo sitio, ya puedo disfrutar de un panorama muy bonito de todo el sitio y una vista de casi 360°.

Mi mirada puede entonces centrarse en los habitantes locales que empiezan a activarse: las tórtolas turcas y los estorninos unicolores que están haciendo su acicalamiento matutino, cada uno posado a su altura preferida, en el grupo de árboles muertos en la orilla opuesta; un pequeño grupo de cormoranes grandes -menos de diez- pasan volando, pero regresan -quizás molestos por mi presencia; Por último, el pájaro carpintero de Sharpe, como todos los días, come en los mismos árboles muertos de la orilla opuesta, que parecen constituir una despensa relativamente inagotable para él (para ellos, debería decir, porque hay varios: al menos dos individuos).

A nivel del agua, una focha también está buscando comida mientras miro hacia arriba y veo dos gansos egipcios volando sobre mí. A la lista de hoy se suman la tarabilla común y el cuervo común, todas estas pequeñas criaturas que parecen constituir ya una especie de rutina de observaciones, porque prácticamente todos los días he podido verlas y filmarlas en actividad. Para los recién llegados, puedo añadir a mi lista un Cisticola de los Juncos, cuyo plumaje queda bien resaltado por la preciosa luz todavía baja. Completan el cuadro la garza real y los conejos salvajes, uno de los cuales es fácilmente observable al tratarse de un individuo completamente blanco, por lo tanto albino). En la orilla, disfrutando también de la vuelta del sol, una Emyda Leprosa se termorregula sobre una roca mientras presencio una persecución entre dos Garzas Reales que parecen jugar a quién tendrá la última palabra para hacerse con el mejor sitio de pesca. En el cielo, un milano real vuela en círculos y la pareja adulta de águilas españolas es visible en el cielo, pero a gran altura, por lo que corresponde más a dos puntos en el azul. Un poco más tarde, puedo avistar a lo lejos una de las jóvenes Águilas Españolas ya observadas en los días anteriores, que, esta vez, se posa orgullosa sobre un ligero saliente rocoso, probablemente esperando las condiciones adecuadas para el vuelo.