“Le COVID-19 présente des aspects à la fois négatifs et positifs. Il constitue une menace pour le statu quo et donc révèle nos défauts, nos erreurs…
La période actuelle représente donc une occasion parfaite pour corriger les déséquilibres et progresser vers un autre niveau d’organisation”.
En podcasts vidéo
Sujet : Confinement et Métanoïa (cliquer sur l'image pour accéder aux vidéos)
Deuxième épisode d'une série : "Dialogues en Archipels" entre Pierre-Eric Sutter - Psychologue - et Philippe Macquet.
De la Covid-19 au collapse
de la peur de la mort à la mort de la peur ?
Le 16 mars 2020 à midi, notre monde s’est arrêté, ou presque. Colosses aux pieds d’argile, nous avons été terrassés par un minuscule virus. La Covid-19 agit comme un révélateur de nos limites : l’extrême dépendance à la division mondialisée du processus de production et l’enrayement globalisé de l’activité qui en découle. La doxa d’une croissance infinie dans un monde fini semble ébranlée, pour combien de temps ?
Le Coronavirus dévoile tout autant l’essentiel. Respirer un air sain, disposer de stocks stratégiques ou être en autonomie alimentaire. Plus encore, nous redécouvrons que nous sommes mortels ; pire, l’absurdité de la mort nous saute au visage. La Covid-19 frappe ceux qui s’acharnent à sauver nos vies, au risque de désorganiser les hôpitaux. Nous n’en sommes pas encore à l’effondrement global de notre société, interruption de tous les services de base. Mais cela ressemble fort à une répétition générale du “collapse“, comme l’appellent Servigne et Stevens, et cela réveille nos peurs les plus enfouies.
Se remémorer que la vie a une fin fait peur au point que l’on refoule l’idée de mort, au plus profond de notre inconscient ; c’est l’angoisse de finitude. La Covid-19 provoque un “retour du refoulé“, celui de notre mort et des angoisses qui en découlent. Dans ce podcast, Pierre-Eric Sutter, co-auteur avec Loïc Steffan de « N’ayez pas peur du collapse » (à paraître après la crise chez Desclée de brouwer), décortique ce en quoi nos peurs peuvent nous immobiliser comme nous mobiliser, pour le meilleur et pour le pire. Le pire, ne rien faire ; le meilleur, agir pour faire face avec pertinence aux menaces de notre environnement nature et non naturel, notamment notre système capitalisto-consumériste…
Comment passer du subir à l'agir ? Comment élaborer démocratiquement la société que l'on est en droit décider pour demain ?
Comment contribuer à la sortie de notre confinement sociétal, à partir d'une stratégie de changement de cap social, économique et donc écologique ?
> Découvrez la stratégie "Faire Archipels"
> Premier épisode > Confinement et Dés-Espoir
> Parcourez également notre podcast "Comprendre les Archipels"
Liens externes
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